Il faut admettre que la réalisation de cette thèse est semée d’embûches. Ce n’est pas tant la thèse – toujours aussi passionnante – qui pose souci, que les conditions matérielles de réalisation de celle-ci.

En effet je n’ai pas la chance de faire partie de ceux qui peuvent s’y consacrer à plein. Bien loin de là, même. J’ai une activité professionnelle qui, malheureusement, dépend beaucoup de la situation sanitaire actuelle. Ce qui demande un surplus de travail conséquent. Il faut payer les factures. Ce sont les activités non rémunérées, telles que la thèse, qui en font les frais.

Néanmoins, je pense avoir trouvé un équilibre, certes instable, mais un équilibre quand même dans toutes mes activités. La thèse y a sa place.

Cela passe par la réalisation d’un podcast. Des carnets de thèses tels que je pourrais les écrire pour ces carnets Hypothèses, mais en version audio, plus spontanés. Je ne pense pas que cela soit mieux ni moins bon dans l’absolu. Mais c’est un juste milieu qui me convient bien.

Je tâcherai de relayer la sortie des podcasts (actuellement hebdomadaires), ici même. Mais en cas d’oubli, surtout si ça vous intéresse, vous pouvez vous y abonner sur les plateformes de Podcast (normalement, il est présent partout). Si vous avez vos habitudes sur YouTube, il y est également relayé.

Le podcast : https://musiques-adrian-leverkuhn.lepodcast.fr/

Si vous préférez l’écouter sur YouTube : https://www.youtube.com/channel/UCTGwQd6vM1NiWDuEeNrdXmQ

Où l’on cause de la reprise de la thèse après quelques mois de pause et du journal de Thomas Mann, partiellement traduit en français et s’étale sur les années 1918-1921, 1933-1939 et 1940-1955.

Une vision du mythe chez Thomas Mann.

Où l’on parle de deux livres décisifs dans le déroulement de ma thèse :

➤ La pensée musicale de Théodor Adorno, L’épique et le temps d’Anne Boissière
➤ Comment écrire sa thèse d’Umberto Eco

https://youtu.be/bcWRAqCiOig

Premier numéro des Carnets de Thèse en vidéo.

Les musiques d’Adrian Leverkühn est un journal de thèse centré autour de l’étude de la musique dans le roman « Doktor Faustus » de Thomas Mann. Il sera question, en particulier, des musiques créées par le compositeur fictif du roman Adrian Leverkühn. Le point de vue adopté sera celui de la philosophie de Theodor W. Adorno qui fut un interlocuteur important de l’auteur durant la rédaction du roman, entre 1943 et 1947. J’y publierai, entre autres, des références bibliographiques, des courtes réflexions issues de ma recherche, mais pas nécessairement destinées à faire partie de la thèse.

Le carnet poursuit plusieurs objectifs. En premier lieu, me permettre de confronter les hypothèses, les idées, les pistes, les arguments et les données à la publication alors même qu’ils sont en cours de réflexion. La critique, les objections, les pistes alternatives sont les bienvenus. Également, de rendre visible la thèse en construction pour pouvoir y renvoyer, rapidement, les chercheurs avec lesquels je travaille ou ceux avec lesquels je suis amené à échanger. De la même manière, il doit pouvoir permettre à un public intéressé par mes communications en colloques ou journées d’étude de s’y référer pour aller plus loin. Je tâcherai, dans la mesure du possible, de rester abordable pour un public qui ne connaît pas ou n’a pas lu le roman ou les écrits d’Adorno.